Mon blog-notes pour vous parler du métier de traducteur, mais aussi et de manière plus générale de la langue française, de son étymologie, de sa littérature, de sa traduction, de ses expressions et d'un tas d'autres surprises.
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vendredi 11 septembre 2009

Être pétri de certitudes.

Être pétri de certitudes, ou d'autre chose, selon l’interlocuteur qui vous pétrira à sa guise avec ce qui lui tombe sous la main comme reproche à vous faire, est encore une de ses images parlantes qui cache la vacuité du discours de celui qui la prononce. Ne sachant pas quoi répondre à un interlocuteur sûr de ce qu'il dit (qu'il ait tort ou raison, peu importe), déstabilisé par l'aplomb de celui-ci, il est facile de le juger pétri de certitudes. Un joli euphémisme pour lancer la serviette-éponge en rétorquant que l'autre est trop têtu pour comprendre.
Avant, l'action de pétrir était l’apanage des boulangers, qui pétrissaient surtout de la pâte à pain, et qui étaient bien embêtés quand il n'y avait plus de quoi pétrir, car ils se retrouvaient dans le pétrin à la place de leur pâte. Comme certains d’entre nous sont trop bonne pâte, ils gobent tout ce qu’on leur raconte et y croient dur comme fer. Du coup, ils sont pétris de certitudes. Du grand n’importe quoi. J'en suis pétri-fié de stupeur.

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